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Que faire devant une Entorse du genou ?

Vous venez d'être victime d'une entorse du genou.
Un premier avis en urgence vous a été donné et un traitement initial symptomatique (qui permet de calmer la douleur et l'inflammation) a été mis en place. Ceci a permis d'éliminer une pathologie grave  qui aurait nécessité un traitement urgent.
Cependant, un certain nombre d'entorses nécessite un avis par un médecin spécialisé dans le genou dans les 8 à 10 jours qui suivent.
Ceci est particulièrement vrai si la douleur est importante, que le genou a gonflé le jour même ou secondairement, que vous avez  ressenti un craquement ou un déboîtement au moment de l'accident ou encore si la marche est impossible. Souvent, on repousse le diagnostic à plusieurs semaines sous prétexte que le genou n'est pas examinable au départ. Cependant, pour un spécialiste du genou, il est exceptionnel de ne pas pouvoir examiner correctement un genou, même en urgence ou quelques jours après. Il ne faut donc pas temporiser le diagnostic à cause de cet argument.
Cette consultation spécialisée du genou va permettre d'affiner le diagnostic et de proposer un traitement plus adapté et personnalisé. En effet, un certain nombre de lésions du genou semble bénigne au départ mais seul un examen spécialisé, aidé éventuellement examens complémentaires (radiographies, échographie, laximétrie automatisée) permet un diagnostic précis. Quel ligament est atteint, quelle est le degré de gravité...(voir entorse du genou) ?
Ceci est encore plus vrai pour les ruptures du ligament croisé antérieur qui correspondent à une entorse grave et qui nécessitent des soins particuliers sans lesquels votre genou deviendra instable aux sports ou même dans la vie quotidienne.
De plus, un gonflement important du genou entraîne une douleur très importante. L'évacuation du sang de l'articulation pendant la consultation permettra de faire disparaître la douleur.

Les pièges à éviter :
- Rester immobilisé plusieurs semaines :

Une entorse, sauf cas exceptionnel, ne justifie pas d’immobilisation prolongée (au-delà de quelques jours).
    En effet, l'immobilisation va entraîner :
        - un enraidissement du genou qu'il faudra parfois plusieurs mois à récupérer avec une rééducation prolongée
        - une fonte musculaire très rapide et importante qui aggravera encore l'instabilité du genou
        - des lésions du cartilage articulaire du genou, irréversibles au-delà de 3 semaines d'immobilisation.
    Cette immobilisation va également favoriser :
        - une phlébite (caillot dans une veine du membre inférieur) qui peut entraîner elle-même une embolie pulmonaire (caillot de sang dans le poumon) pouvant être mortelle.
        - Une algodystrophie, réaction végétative du genou qui devient douloureux, gros, rouge et chaud pendant des mois et qui peut laisser des séquelles à type de raideur et douleur du genou.

- Ne pas avoir de diagnostic précis :

Si on ne connaît pas précisément le diagnostic (ligament exact, degré de gravité...), le traitement adéquat ne pourra pas être proposé et lors de la reprise du sport, le genou peut à nouveau présenter des entorses à répétitions qui vont abîmer un peu plus le genou (atteintes surajoutées des ménisque par exemple en cas de rupture du LCA) rendant ainsi le traitement plus compliqué avec des résultats moins bon.


- Attendre l'IRM pour faire le diagnostic des lésions :

On entend souvent qu'il faut attendre l'IRM pour faire le diagnostic dans les entorses du genou.
Pourtant, l'IRM est rarement indispensable pour faire le diagnostic de rupture du LCA.
Le diagnostic de rupture du LCA est purement clinique, aidé maintenant par la laximétrie informatisée. De plus, contrairement à l'opinion générale, l'IRM n'est pas un examen performant pour affirmer la rupture du LCA. Cet examen est très sensible pour détecter une atteinte du LCA mais atteinte du LCA ne veut pas forcément dire rupture totale comme on le pensait il y a 20 ans. On voit maintenant des lésions du LCA sans rupture vraie ou des ruptures partielles.
L'avantage de l'examen clinique et de la laximétrie est que nous tirons directement sur le LCA et que nous pouvons ainsi affirmer ou non son intégrité fonctionnelle mieux qu'une simple photo.
Enfin, les délais d'obtention de l'IRM sont tels que l'on voit arriver les patients  à nos consultations qui ont été immobilisés jusqu'à l'IRM (parfois 2 mois ou plus) avec un genou complètement enraidi et avec une perte musculaire majeure et qui mettront plusieurs mois à récupérer une fonction minimale du genou. Le problème du LCA devenant alors bien secondaire.



mise à jour 04/09/2015


Pages complémentaires :
[Informations entorse de genou]      [Informations rupture du LCA

[Laximétrie informatisée]
 



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Avertissement : Tout diagnostic et traitement repose sur un examen clinique nécessitant la présence physique du patient. En conséquence, aucune consultation par l'internet ne pourra être donnée.

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