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Syndrome Rotulien, Fiche d’Information
L’articulation du genou est composée
de 3 os : le fémur en haut, le tibia en bas et la rotule qui est le petit os
mobile en avant du genou. Lors des mouvements de flexion – extension du genou,
la rotule glisse sur le fémur. C’est une véritable poulie de réflexion pour le
Quadriceps (muscle en avant de la cuisse). Les forces ainsi transmises
permettent l’extension du genou. Cependant, la force développée par le
Quadriceps plaque la rotule sur le fémur et entraîne des contraintes très
importantes sur celle-ci. Dans certaines conditions (petites malformations,
mauvais fonctionnement du genou, traumatisme ou surmenage), le cartilage de la
rotule s’abîme et provoque les douleurs que vous ressentez. Très souvent, on retrouve (en particulier à la radio), de petites malformations, soit de la rotule ou du fémur, soit des membres inférieurs. Dans la grande majorité des cas, ces anomalies n’ont rien de graves et sont présentent chez bon nombre de sujets sains. Il ne faut donc pas que cela vous inquiète. Pour cette même raison, un bilan radiologique simple est largement suffisant dans un premier temps. Le traitement de ces syndromes rotuliens reposent sur plusieurs choses :
Afin d’empêcher l’aggravation des douleurs, il est indispensable, pendant toute la phase douloureuse de mettre au repos votre rotule. Il faut donc diminuer ou arrêter les activités contraignantes pour la rotule :
Outre la mise au repos, différents traitements antalgiques peuvent être proposés en fonction de l’importance des douleur :
Si le genou devient chaud et douloureux, il est possible de diminuer l'inflammation en refroidissant l'articulation : glacez le genou plusieurs fois par jour. Mettez des glaçons dans un sac en plastique et posez ce sac sur le genou pendant 15 à 20 mn en ayant soin d'interposer un mouchoir entre le sac et la peau pour éviter de brûler la peau.
Afin d’améliorer le fonctionnement de la rotule et du genou, des séances de rééducation peuvent être prescrites par le médecin. Les techniques kinésithérapiques sont fonction du bilan fonctionnel médical préalable. Pour que cette rééducation soit efficace, il est impératif que les techniques soient parfaitement exécutées et adaptées à chaque patient. Malgré cela, il est quelquefois nécessaire d’en changer au bout de quelques séances car toutes ne marchent chez tous les patients. Les principales techniques sont les suivantes :
En fin de soin, après avis médical, les activités physiques peuvent être reprises. La natation est possible rapidement mais uniquement en crawl ou en dos-crawlé (avec jambes tendues), la brasse est déconseillée jusqu'à la guérison, de même que la pratique du vélo. Le footing sera effectué d'abord sur de courtes distances (2 à 3 km) sur terrain plat et souple (pelouse). Si tout va bien, la distance est progressivement augmentée, toujours sur terrain plat. Enfin le footing et la marche en côte sont repris. Toute nouvelle douleur pendant la reprise du sport doit faire arrêter le sport et consulter. mise à jour 04/04/2015 Pages complémentaires :
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